En 2014, le gouvernement a décidé de mettre en place un plan Harki avec une journée dédiée chaque année le 25 septembre. Une action spécifique a été décidée avec l'apposition de plaques mémorielles dans les anciens hameaux de forestage harkis (communément appelés "camps de harkis"). A ce titre le 25 septembre prochain deux stèles seront dévoilées, l'une à Mirande boulevard du Caneron, lieu ou résidaient les harkis de 1962 à 1971, la seconde en foret de Berdoues ou se tenaient les chantiers de travail placés sous le contrôle des Eaux-et-Forêts. Mirande a été la seule commune du Gers à l'époque à héberger des harkis, 26 familles représentant une soixantaine de personnes, d'abord logées sous des tentes de l'armée puis dans des maisonnettes édifiées près de la gare, le long de la voie ferrée désaffectée.
En application de ces directives gouvernementales, la sous-préfète de Mirande Anne Laybourne a mis sur pied un comité de pilotage incluant les représentants de diverses associations locales et de diverses administrations, entre autres l'office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et l'office national des forêts (ONF) toutes intéressées au projet. Il s'agit de reconstituer l'histoire de cette présence momentanée à Mirande et de la résumer sur des panneaux informatifs au contenu de nature plus générale, qui seront implantés près des deux stèles déjà en place.
Mirande n'a jamais oublié ses harkis, en 2013 les élèves du lycée agricole de Valentées ont consacré une étude qui a débouché sur la réalisation d'un documentaire et d'une exposition. Fatma Adda, fille et nièce de harkis, aujourd'hui conseillère régionale avait été un vecteur important de cette action baptisée "on lesappelaitles harkis".La revue les trois miroirs en son temps avait déjà consacré un article sur cette page d'histoire mirandaise