Mirande : Trémoulets’city
Rappel des faits
On se souvient qu’en septembre dernier, le descendant d’un Mirandais ayant émigré avant la Révolution vers la Louisiane (le célèbre « café Trémoulet » à La Nouvelle Orléans), avait été reçu dans notre bastide.
En quête de racines, il était venu au pays de ses ancêtres tisserands et c’est Henri Calhiol, animateur de l’Atelier d’histoire Locale (Le Renouveau de la Bastide) qui lui avait montré les vieux registres municipaux où étaient consignés leurs baptêmes, mariages et sépultures avant de visiter la ville et les lieux en lien avec ses aïeux. Monsieur Charles Trémoulet et sa compagne, citoyens américains du Kentucky, avaient ensuite été reçus en mairie.
Les Trémoulets d'outre atlantique se retrouvent en Astarac
Lundi 9 mai dernier, soit huit mois après, c’est une autre américaine, de Seattle cette fois, elle aussi descendante du même ancêtre Jean Bernard Trémoulet qui, ayant appris par internet cette visite, a tenu à faire la même, pour elle aussi chargée de sens. Elle est cousine au 4ème degré de Charles Trémoulet, le précédent visiteur, mais ils ne se connaissaient pas jusqu’à ce qu’elle trouve son récit sur le net.
Madame Mignonne Trémoulet (on a généralement conservé des prénoms français dans ces familles de descendants d’émigrés après 8 générations), sous la conduite du même guide, a découvert avec émotion la rue où vivaient ses ancêtres (actuelle rue Gambetta), l’église Sainte Marie où certains d’entre eux ont été baptisés ou se sont mariés et les sites des anciennes églises des Cordeliers et de l’ancien hôpital Saint Jacques, où d’autres ont été inhumés.
Pierre Beaudran, maire, avait tenu à saluer, dans son bureau de l’Hôtel de ville, cette citoyenne américaine de sang astaracais et son compagnon, qui ont quitté la bastide ravis de l’accueil qui leur avait été réservé et qui leur a permis de surcroît d’apprécier certaines spécialités culinaires locales.
Si tous les Trémoulets
Compte-tenu de la fort nombreuse descendance concernée, à quand une « cousinade » de Trémoulet(s) américains à Mirande ?
