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L'Ehpad « Le Bel Adour », à Riscle, a vécu ce 11 mai 2016 une manifestation de la CGT pour soutenir 18 employées menacées de sanction. Selon la CGT, ces employées (1) encourent une sanction pour avoir adressé une lettre au président de la Communauté de communes Armagnac-Adour (CCAA), Michel Petit. Dans cette lettre, elles se plaignent « de la dégradation des conditions de travail et de dérives managériales ». Toujours selon la CGT, sanctionner 18 personnes, cela ne s'est jamais vu en France. Il y a d'abord eu un rassemblement devant la mairie de Riscle, puis le cortège, d'environ 30 personnes, s'est rendu à pied jusqu'à l'Ehpad. La CGT était représentée notamment par Eric Cantarutti secrétaire général de l'Union départementale, ainsi que par Angèle Léger et Christophe Bukovec, de l'Union Santé.
Interrogée par nos soins, une des employées concernées nous dit qu'il y avait six horaires de travail différents et que les résidents étaient plus dépendants qu'auparavant, ce qui entraîne un surcroît de travail. En outre, le management serait « « pathogène » (sic).
Contacté après l'entretien, Michel Petit déclare qu'il ne pouvait pas laisser sans réagir ce type de lettre contenant des jugements inappropriés. Quant aux conditions de travail, si les résidents sont plus dépendants, c'est la raison d'être des Ehpad.
La réunion entre la délégation d'employées et de la CGT avec Michel Petit et deux autres élus de la CCAA a duré 2h35 sans aboutir dans l'immédiat. Selon les représentants de la CGT, le président de la CCAA doit les recontacter quand il aura pris une décision, compte tenu de la discussion de ce jour.
(1) Appartenant à la fonction publique territoriale.
