Faute du quorum la réunion du 1er avril a commencé par 45minutes de retard. Petit four ou DOB certains élus de la CCT avait choisis et ont préféré s’attarder à la réception donnée par la sous-préfète pour son départ et laisser leurs collègues communautaires compter les arrivées une à une jusqu’à 19h45 où le vingt-cinquième conseiller faisait son entrée, provocant un ouf de soulagement. Le quorum étant atteint le conseil pouvait débuter, le président ayant même évoqué le report de la séance quelques minutes plus tôt.
Deux seuls sujets à l’ordre du jour: la présentation du schéma de mutualisation pour l’année 2015 et le DOB 2016.
La mutualisation de plusieurs services a démontré l’intérêt porté par les communes adhérentes et les avantages des services apportés tel celui de l’urbanisme: des dossiers plus vite instruits : 50 % de temps d’attente en moins en moyenne pour l’obtention d’un permi de construie, mais cela a un coût direct sur le budgetdes communes, avant c’était les services de l’État qui instruisaient les dossiers notamment des permis de construire. Le budget 2015 laisses apparaissait un excédent qui devrait se traduire par une baisse du coût des prestations de l’ordre de 14 % en 2016 pour les 14 communes qui font appel à ce service.
300 000 euros de recettes nouvelles à trouver
Le débat d'orientation budgétaire a permis au président de tracer les grandes lignes du budget pour l’année à venir. Les services nouveaux, conjugués à la baisse des dotations de l’État font que la CCT doit trouver des recettes nouvelles. Si la fiscalité des entreprises finance le développement de l’activité économique: « les nouveaux services et les investissements à destination de la population devront sans aucun doute être financés par une fiscalité sur les ménages ou par de nouvelles modalités de redistribution des FPIC » (Fonds national de péréquation des ressources Intercommunales et Communales).