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Comme dans toutes aventures il faut bien quelques pionniers pour leur en donner le plus grand relief. Ce qui est bien le cas pour Sabine Tertre, directrice générale d’Air Support, et de son président, François Thibert, qui en 2012 découvrirent par l’intermédiaire de Gers Initiatives un vaste terrain broussailleux situé en bas du village de Pujaudran. Rien d’engageant en somme pour penser à un transfert de l’usine columérine sur ce lieu. Et pourtant « avec ce qu’il faut comme imagination » ils décidèrent que c’est bien là qu’ils construiront leur nouvelle usine. Ils furent donc les premiers en 2013 à défricher la zone d’activité du Roulage.
Laquelle d’une superficie de 14,50 ha est aujourd’hui totalement aménagée et comprend 19 lots dont 15 sont vendus. Parmi les entreprises qui s’installeront sur ce site à noter l’arrivée du groupe d'ingénierie industrielle Excent qui va doubler ses effectifs de 60 employés à 120 employés. Selon le président de la CCI du Gers, Michel Doligé, ce seront environ 500 personnes qui travailleront sur cette zone d’activité.
La boucle est donc pratiquement bouclée pour cette ZA dont le maire de Pujaudran, Roger Heiniger, en retraça l’historique qui débute en 1986 dans le cadre du POS pour se concrétiser en 2007 par l’acquisition des terrains par la Communauté de Communes des Coteaux de Gascogne. Pour enfin se finaliser par la Communauté des communes de la Gascogne Toulousaine, CCGT, dont le président Francis Idrac relata le coût de l’opération qui s’élève à 4 613 000 euros HT. Lesquels ont été financés par l’État pour 562 000 euros, la vente des lots pour 2 657 000 euros, et 1 395 000 euros pour la CCGT.
Et pour bien marquer la réussite de ce projet de ZA, la CCGT a décidé de l’inaugurer ce mercredi 16 mars dans l’après-midi en présence du préfet, Pierre Ory, du sous-préfet, Christian Guyard, des nombreuses personnalités politiques, des maires des communes voisines et des chefs d’entreprises prêts à s’installer sur cette zone d’activité.
Le préfet, Pierre Ory, est le premier ravi de cette réussite en avouant « que nous devons collectivement porter des projets comme cela ». Et d’ajouter : « Il ne faut pas réduire le Gers à sa belle image de qualité de vie et de tourisme car notre département a une autre force de frappe qui est son développement industriel ».
