Chambre d'agriculture du Gers : Le président Henri-Bernard Cartier quitte ses fonctions

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Les trois chambres consulaires gersoises en l’espace de deux années auront changées de présidents. Ce fut d’abord à la Chambre des métiers avec le départ de Christian Olier, remplacé par Guy Sorbadère, puis la CCI avec Michel Doligé remplacé par Rémi Branet et enfin ce sera la Chambre d’agriculture où Henri-Bernard Cartier cèdera sa place de président probablement le 22 juin prochain à Bernard Malabirade. C’est au cours de la conférence de presse de ce jeudi 15 juin que Henri-Bernard Cartier a annoncé officiellement son départ de la présidence et « non pas sa démission », tient-il à préciser.

« J’ai envie de souffler, personnellement je ressens l’envie de faire autre chose, l’opportunité se présente avec l’arrivée de nouvelles équipes décisionnelles », confie Henri-Bernard Cartier. Lequel ne va pas lever le pied complètement puisqu’il occupera un poste de vice-président, conservera  la présidence d’Excellence Gers et la responsabilité de tout le dossier de l’eau au niveau de la Région Occitanie.

Après 10 ans de présidence et 40 ans au service de la profession agricole et syndicale, Henri-Bernard Cartier ne peut s’empêcher de retenir sa colère face aux politiques. « Nous essayons de faire évoluer le monde agricole, analyse-t-il, mais en face de nous, nous avons des gens qui ouvrent le parapluie ne voulant pas prendre les décisions et qui laissent à l’administration de le faire à leur place, et c’est donc celle-ci qui prend le pouvoir. Tant qu’il n’y aura pas de prises de responsabilités des politiques nous aurons toujours des complications administratives, c’est terriblement éprouvant et usant ».

Mais avant de quitter la présidence, Henri-Bernard Cartier, regarde dans le rétroviseur en étant satisfait de la réalisation de nombreux dossiers mais en particulier ceux de l’abattoir d’Auch, des pôles de développement ruraux, d’excellence Gers, le rapprochement entre les trois entités, Ariège, Hautes-Pyrénées et Gers, « pour mieux nous défendre auprès de la Grande Région », et le lancement d’un dossier commun avec la Chambre des métiers et la CCI. Seul ombre au tableau l’échec de la mise en place du poulailler de Lannepax.

Henri-Bernard Cartier part avec mille et un souvenirs dont ceux d’avoir côtoyé de grandes personnalités du monde politique et économique quasiment aux quatre coins de la planète mais il avoue, «J’ai 69 ans, il est temps que je m’occupe de mes petits enfants ».

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