Les Barrannais en colère

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Une menace de plus sur une école

Dès qu'ils ont eu connaissance que leur école se trouvait sur une liste de possible suppression de poste de la Direction des services départementaux de l'éducation nationale, les parents d'élèves, mais aussi les élus et la population de Barran se sont mobilisés pour s'insurger contre cette possibilité. Une première réunion s'est tenue le 7 février au village dans la salle st Roch trop petite pour accueillir tout le monde.

Ce mercredi, en début d'après-midi, nouvelle réunion en présence cette fois d'élus, des conseillers départementaux, Chantal Dejean-Dupebe et Christian Laprébende, de Francis Dupouey vice-président du conseil départemental et du directeur de cabinet de Philippe Martin, Jean-Sébastien Massenet. 

Le maire Jean-Pierre Baqué s'est exprimé avec beaucoup d'émotion devant l'incompréhension de tels questionnements : comment imaginer supprimer une classe dans une école qui en comprend 4 avec un effectif répondant à quelques unités près aux normes mathématiques de l'académie? D'ailleurs, il sera reproché à la directrice académique des services de l’Éducation nationale Guylène Esnault d'avoir une simple approche comptable de la gestion. 

Bruno Labourse porte parole des parents d'élèves, chiffres à l'appui, confirme l'incompréhension d'une telle situation. Des décisions qui selon lui sont incohérentes avec les discours officiels. Autre remarque pertinente d'un parent d'élève : pourquoi exclure les tout petits du décompte, alors qu'en fait ils mobilisent davantage les enseignants? Ici on craint avant tout les conséquences désastreuses pour les enfants : classes surchargées et à trois niveaux, dégradation de la qualité de l'enseignement qui pourraient conduire certains parents à scolariser leurs enfants ailleurs et en décourager d'autres à venir s'installer au village. 

Les élus ont unanimement apporté leur soutien au mouvement. Francis Dupouey n'admet pas que, sous prétexte que le Gers ne perd pas de poste globalement malgré une baisse du nombre d'élèves scolarisés (-150), on puisse ainsi démembrer les zones hyper rurales. Et il entend bien peser sur le projet de la Dasen qui sera débattu le 23 février lors du Conseil départemental de l'éducation nationale. Exemple à l'appui, encourageant les Barrannais à persister dans leur action, il citait le cas de l'école de Lagarde Hachan menacée de fermeture il y a 20 ans et qui finalement a tenu jusqu'à l'an dernier.

En attendant, les Barrannais se retrouveront demain jeudi sur le marché d'Auch pour se faire entendre, avant qu'une délégation de 4 parents et 2 élus ne soit reçue par Guylène Esnault. 

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